Les îles Eoliennes, de Stromboli à Vulcano du 19 au 26 mai 2007


Lipari vue de Vulcano.

Samedi 19 : rendez-vous 7h00 devant l'accueil de l'usine pour un départ en taxi collectif vers l'aéroport de Roissy. Vol dans un vieil avion d'air Sicilia qui a fait son temps. Nous nous posons sur l'aéroport de Catane vers 12h00 où un autre taxi collectif nous attend pour nous emmener à la marina de Portorosa. Le chauffeur sympa accepte de faire un stop au supermarché ce qui nous permet de faire le plein de courses pour la semaine. Accueil très sympa du loueur qui nous propose du matériel de pêche pour la semaine et nous donne quelques tuyaux sur les îles et leurs mouillages.Fatigués de notre journée de voyage,nous dînons dans un restaurant de la marina et après au pieu.


Petit déjeuner sous le soleil.

Dimanche 20de Portorosa à Salina . Nous quittons la marina sous un beau soleil avec une légère brise et quelques cumulus de beau temps qui nous annoncent un thermique pour la fin de matinée. La journée commencée sous de bons auspices se termine par la pêche d'un thon rouge par Eric (c'est pour ça qu'il est commodore le gredin). Préparé en sushi par Laurent, nous le mangeons à l'apéritif avec nos voisins de quai, des Français en vacances.

Le meilleur endroit pour mouiller, entre Stromboli et Srombolicchio



Lundi 21: aujourd'hui toute l'équipe "d'Haroun Tazieff" est prête pour l'ascension du Volcan Stromboli, un des volcans le plus actif d'Europe après ceux d'Islande. Le voilier d'expédition quitta le quai vers 10h00 sous les applaudissements de la foule (nos voisins Français), consciente de l'ampleur de notre mission. Nous arrivons sur l'île volcanique vers 17h00. Personne pour nous accueillir, mais la côte est sauvage. Il nous faut maintenant mouiller notre ancre, pour pouvoir débarquer. Le mouillage n'est pas facile car la côte est accore. Je pense que le mieux serait de mouiller entre Stromboli et Srombolicchio car les fonds sont plats et un peu plus hauts. Le débarquement sur l'île se fait sans problème mais un membre de l'expédition n'a que ses tongues aux pieds. C'est un peu léger pour crapahuter sur un volcan en activité. Après un petit détour chez le marchand de chaussures de l'île nous pouvons rejoindre le bureau des guides. Hélas, il vient de fermer et l'ascension du volcan ne peut se faire qu'avec un guide et le matériel de sécurité qui va avec. Après discussion nous décidons de grimper sans guide, on verra-bien! La pente est raide et le chemin étroit et tortueux,.Deux heures de marche plus tard,  nous arrivons au belvédère qui est le refuge des carabinieris. Ces mêmes caribinieris qui nous interdiront de continuer notre ascension vers les trois cratères du volcan. Déçus nous redescendrons vers le petit village où nous noierons notre tristesse dans la bière locale jusqu'a la tombée de la nuit. Excellent dîner  préparé par Laurent suivi d'une partie de tarot avant de regagner nos couchettes.

Les vulcanologues à l'assaut du volcan

Mardi 22: Ho-la-la ça bouge ça bouge! Notre commodore (Eric) se lève d'un bond, sort sur le pont, démarre le moteur et remonte le mouillage. Pourtant le soleil n'est pas levé depuis très longtemps et le commodore c'est pas Didier qui est toujours debout au lever du jour. Nous le retrouvons dans le cockpit, il est à la barre et nous emmène vers une zone plus calme où le bateau  serra moins balloté. Nous n'avons pas compris le phénomène qui fait gîter le voilier de 25° d'un bord à l'autre alors que la mer est plate qu'il n'y a aucune vague sur le rivage. Puisqu'on est levé autant en profiter. Le petit déjeuner  terminé nous levons le mouillage en direction de Lipari la plus grosse île de l'archipel. Nous laissons Panaria (île de la jet-set italienne) sur tribord et quelques récifs à fleur d'eau  sur bâbord. Nous arrivons au port de Pignataro en début d'après midi ce qui nous laisse le temps de trouver un taxi pour Lipari, capitale de l'île située à environ deux kilomètres. Nous passons l'après midi à visiter les monuments et les églises. Nous retrouvons notre taxi pour le retour au port et en profitons pour le réserver pour le soir, car il y a un restaurant de prévu... chouette!


Pizza à Lipari


Le château vu du petit port de pêche
Mercredi 23: de Lipari à Filicudi. Toujours grand beau soleil et vent faible. La journée va être tranquille, un peu de voile, des jeux de cartes, de la lecture, de la pêche et surtout le clousde l'après midi : la tentative de baignade de Jacques et Rémi avec les dauphins. En début d'après midi nous mouillons en face de la grotte de Filicudi située sur la côte ouest pas très loin de la Canna. L'annexe mise à l'eau nous en profitons pour faire un tour dans la grotte voir si il n'y a pas un trésor...rien! Nous levons l'ancre pour aller prendre un corps mort dans la baie au sud-est de l'île où nous passerons la nuit.


A l'ouest Alicudi



Jeudi 24:  il faut penser au retour vers notre port de départ. Nous passerons la dernière nuit dans la baie de Porto di Ponante. Nous profiterons d'un magnifique coucher de soleil sur Alicudi l'île la plus occidental ede l'archipel des Eoliennes.


La marina de Porto Rosa


Vendredi 25: notre dernière journée en mer, toujours sous un grand beau soleil et vent faible. Se sera farniente jusqu'a l'entrée du port. Nous sommes surpris par la chaleur caniculaire qui règne l'intérieur de la marina. Une fois la manoeuvre terminée nous débarquons du bateau pour nous mettre à l'ombre car la température ambiante est vraiment dure à supporter. En fin de journée, une fois l'inventaire retour terminé le taxi commandé pour demain matin, nous finissons la soirée au restaurant.





L'équipage du Sun Odyssey 49

Didier Bétes, Jacques Becquet, Eric Sauvage, Laurent Pannier, Rémi Vincent, François Saillot.

Aucun commentaire: